« Il est temps de considérer l’équilibre travail/famille différemment. »

 

Comme entrepreneur, imaginez : 

  • Augmenter la productivité et les marges de profit
  • Ouvrir des horizons insoupçonnés pour votre PME
  • Attirer facilement des candidats de qualité  

Comme employés, imaginez :

  • Bénéficier d’une meilleure qualité de vie personnelle et familiale 
  • Participer au développement d’une recette personnalisée à l’entreprise
  • Veiller au bon fonctionnement de cet équilibre

Débarrassez-vous des croyances malsaines

Voici quelques mythes concernant l’équilibre travail/famille qui ont été véhiculés en entreprise pendant des années :

  1. C’est personnel et l’entreprise n’est aucunement responsable

Les entreprises se sont souvent dit qu’elles avaient leurs propres problèmes à régler. Les entrepreneurs laissaient le soin à chaque employé de régler ses problèmes personnels. Ils se sont même convaincus que c’était déplacé de s’impliquer dans les affaires personnelles des gens. 

La croyance malsaine, c’est de ne pas reconnaitre que le travail, qui occupe souvent près de 40 % du temps éveillé d’un employé, provoque un impact sur ce que l’employé vit lors du
60 % de temps restant. 

  1. Offrir des activités familiales, de l’argent et des services spécialisés

Plusieurs approches ont été utilisées pour favoriser cet équilibre. Certaines PME offrent des horaires d’été plus avantageux, de la flexibilité dans les heures d’arrivée au travail, des fêtes de bureau avec la famille, une semaine de vacances de plus et certaines des garderies dans les locaux de l’entreprise.

D’autres offrent des régimes d’assurance qui incluent l’accès à des services professionnels pour que les couples puissent régler leurs problèmes conjugaux. C’est étrange qu’on offre des services une fois le couple en déséquilibre. 

D’autres entreprises versent des bonis ou contribuent au fonds de retraite en se disant que cela laisse plus d’argent aux employés pour augmenter leur qualité de vie. Erreur, car l’équilibre ne s’atteint pas de cette façon.

Pour la vaste majorité des entreprises, les approches sont timides et ne règlent pas les enjeux principaux auxquels font face les familles.

3)C’est compliqué à gérer

On s’est dit que chaque employé avait sa propre situation familiale avec ses propres particularités. L’entreprise ne peut pas se permettre de mettre en place une approche spécifique pour chacun, car la gestion serait quasiment impossible ou très onéreuse.

Cette croyance est fausse pour deux raisons. Premièrement, avec l’approche proposée, les employés prennent sur leurs épaules la gestion et la responsabilité de l’impact sur les opérations. Ils acceptent que s’il y a des accrochages, le privilège puisse leur être retiré. De cette façon, cela ne devient plus un autre poids sur les épaules de l’entrepreneur. Deuxièmement, il y a moyen de ramener l’équilibre à quelques volets qui sont parfaitement gérables.

  1. Ce n’est pas avantageux financièrement

Les entreprises ont conclu que même si elles offraient l’ultime équilibre travail/famille elles n’en retireraient aucun bénéfice financier. Leurs dirigeants se sont dit que c’est un beau cadeau que les employés veulent avoir, mais que l’entreprise ne récoltait rien en retour.

Au contraire, plusieurs ont cru que cela cause des problèmes sur le plan des opérations et même sur le climat de travail. C’est l’inverse qui se produit lorsque c’est instauré correctement.

  1. Ce n’est pas pour ma PME

Certains entrepreneurs ont la conviction que toutes les mesures pour mettre en place cet équilibre ne s’adressent qu’aux grandes entreprises. 

Au contraire, la PME est très bien placée. Elle est plus flexible, mieux placée pour intégrer les employés dans la réflexion et elle est en mesure de créer un engouement chez les employés à assumer les responsabilités qui viennent avec l’équilibre. Comme bonus, elle peut en retirer rapidement de nombreux avantages. 

La grande entreprise est souvent prise par une foule de contraintes administratives que la PME n’a pas. La grande entreprise a démontré qu’elle ne sait pas comment s’y prendre pour amener l’équilibre travail/famille au niveau recherché par les employés. 

  1. Les employés ne seront jamais heureux

Certains entrepreneurs craignent que les employés ne soient jamais satisfaits. Ils se disent qu’ils en voudront toujours davantage. Il n’y aura pas de limites à leurs demandes. C’est comme si c’était une faim qui ne peut être rassasiée.

C’est voir le problème à l’envers. Favoriser l’équilibre travail/famille avec une approche censée devient très positif pour votre PME. Les employés comprennent que toute mesure d’équilibre mise en place doit comporter des avantages pour l’entreprise non seulement à court, mais également à moyen et à long terme. Ce n’est pas suffisant que les employés y soient gagnants. Ils doivent accepter qu’une mesure doive également avoir un impact positif sur les profits. 

En contrepartie, l’entrepreneur doit considérer normal que les employés veuillent améliorer l’équilibre travail/famille. 

Comprendre l’équilibre recherché par tous les employés

La notion d’équilibre ne doit pas être vue comme quelque chose d’abstrait ou pire encore un idéal auquel tous rêvent, mais qui leur est inaccessible. Au contraire, c’est réel et nécessaire. 

Depuis quelques décennies, de plus en plus de gens se sentent en déséquilibre et ne réussissent pas à retrouver cet équilibre.  Ce qui a été tenté ne fonctionne pas comme souhaité.

Pour chercher une solution nouvelle, il est important de comprendre les sources de ces déséquilibres 

En voici quelques-uns:

  • Les employés manquent de temps pour aider les enfants dans leurs études, pour les accompagner dans leurs activités, pour passer du temps en famille et pour exercer leur passe-temps personnel. Le transport représente jusqu’à 3 heures par jour pour plusieurs individus. C’est une réalité qui n’était pas présente il y a 30 ans.
  • Un grand nombre d’employés vivent avec les conséquences d’une séparation. Cela accentue le déséquilibre. Ils doivent élever seuls leurs enfants. Ils doivent organiser leur journée pour aller aux rendez-vous chez le médecin pour leur enfant. Lorsque celui-ci est malade, des ajustements à un horaire déjà très chargé doivent être faits. Voilà un phénomène social qui existait peu lorsqu’on a pensé les modèles de travail.
  • À travers tout cela, tous les employés cherchent quelques minutes pour prendre des forces chaque jour lorsqu’ils reviennent du travail. C’est souvent un volet qui est sacrifié dans leur vie par manque de temps. Lorsqu’on ajoute le manque de repos jumelé au stress au travail, c’est certain que leurs facultés et leur performance au bureau l sont affectées.  
  • Les employés âgés ont des parents très âgés. Lorsque les ainés deviennent malades, ils ont souvent besoin de support. De nos jours, avec des petites familles et des familles éparpillées géographiquement, ce support repose souvent sur un employé. Lorsque celui-ci s’étend sur des semaines voire des mois, l’équilibre familial tient à très peu. La maladie d’un parent rend l’équilibre presque impossible.
  • Les employés doivent faire face à des obligations financières comme jamais auparavant. Le train de vie familiale est habituellement élevé. Les salaires n’ont pas augmenté aussi vite que l’inflation. Certains doivent payer des pensions alimentaires. Les employés doivent jongler et garder toutes ces obligations. Ces inquiétudes nuisent à leur état d’esprit.
  • Les employés n’ont pas l’impression que les employeurs sont aussi loyaux envers eux qu’ils l’ont déjà été. Ils ont vu leurs parents perdre leur emploi sans avertissement à 2 jours de préavis, et ce, même après 20 années de loyauté. Cette précarité d’emploi nourrit l’insécurité financière.  Il est difficile de garder tout en équilibre lorsque la préoccupation de perdre son emploi occupe son esprit.   

Tous ces éléments affectent l’équilibre. Certains diront que c’est une question de survie, de valeurs. Ce n’est pas un caprice des employés de vouloir parler d’équilibre. Ils veulent en parler, faire partie de la solution, car c’est leur qualité de vie qui est en jeu.

Les effets économiques néfastes de ne pas s’occuper de l’équilibre travail/famille

Depuis longtemps, nous savons que l’état d’esprit d’un athlète affecte son rendement. Les exemples sont nombreux d’athlètes qui sont en parfaite condition physique, dont les conditions gagnantes pour pratiquer leur sport sont idéales, mais qui connaissent une baisse de régime. Souvent, l’on apprend que leur vie personnelle est bouleversée. 

C’est le même phénomène chez les employés. Si la vie personnelle d’un employé est perturbée, si elle est en déséquilibre, son rendement sera affecté. C’est comme la différence entre 80 % de rendement et 100% de rendement.

Voici quelques indices observables lorsque cela se produit.

  1. Sa performance semble irréprochable : « Je fais ce que j’ai à faire »

Un employé perturbé peut tout de même paraitre performant. Les meilleurs savent accomplir les tâches de façon efficace tout en agissant comme des robots. À première vue, tout semble bien fonctionner, mais l’entrepreneur se rend compte qu’il y a quelque chose qui cloche, mais il ne peut pas mettre le doigt dessus. 

  1. L’ambition est moins forte : « Je suis déjà très occupé »

L’employé à 80 % peut se concentrer face à une situation spécifique. Toutefois, ça lui demande un grand effort, car il est préoccupé par autre chose. C’est alors qu’il cherche la routine. Il ne cherche pas à relever des défis qui l’auraient stimulé autrefois. 

  1. Peu d’intérêt à régler des problèmes : « Ce n’est pas à moi de régler cela »

À 80 % de concentration, un employé ne veut pas se soucier de problèmes, car dès qu’il fait face à une moindre difficulté, il préfère la « passer » à un autre collègue. C’est comme s’il commençait à prendre l’habitude de couper les coins ronds. Inévitablement, les problèmes se multiplient, s’aggravent et affectent l’ensemble des opérations de toute l’équipe.

  1. Plus grande résistance au changement : « Je n’ai pas le temps de m’impliquer »

Un employé qui ne fonctionne qu’à 80 % n’est pas emballé face à l’implantation d’une nouvelle façon de faire, à la participation à un nouveau projet ou à l’implication dans un projet d’envergure. Celui qui était emballé par la nouveauté devient indifférent, amorphe. Soudainement, il devient négatif et exprime des doutes sur tout.

  1. Plus irritable et plus d’irritants : « Je ne comprends pas les gens »

Lorsque les choses ne tournent pas aussi rondement qu’auparavant, l’employé prend du retard et devient plus stressé. Il veut que l’attention soit dirigée vers les autres.  Il devient moins tolérant envers les autres. Il est plus contrarié, et ce, plus rapidement. Presque tous les commentaires l’agacent. Pourtant tout cela est un reflet de son propre état d’esprit. Il projette sur les autres ce que lui-même ressent. 

  1. Il se sent « attaqué » : « Si seulement les autres en faisaient autant que moi »

Habituellement, les autres employés commencent à s’apercevoir qu’il y a une baisse de « régime » chez l’employé malheureux. Ils peuvent même se plaindre indirectement que ce dernier peut en faire plus et il se sent en quelque sorte attaqué. Vous le verrez sur la défensive. Il peut même tenter de revenir en arrière dans le temps pour parler de tout ce qu’il a fait pour le groupe, pour l’entreprise. C’est sa façon de tenter de faire taire les autres.

  1. Le plaisir au travail disparait : « C’est beaucoup moins plaisant de travailler ici. »

L’employé dont une partie de son cerveau est « ailleurs » ne retire pas autant de plaisir de son travail. Cela entraîne des conséquences directes sur l’équipe. Les autres observent cette froideur, ce manque de sourires. Les échanges entre collègues concernent uniquement la tâche. Le manque de chaleur affecte l’esprit d’équipe. Tous en souffrent.

  1. La créativité baisse de 90 % : « J’ai d’autres choses à penser »

Une des premières victimes d’une baisse de régime est la créativité, car proposer des solutions, des améliorations, des nouveautés en requiert. Elle est très active dans un esprit qui est clair et qui n’a pas de fil d’araignée. C’est certain que lorsque l’employé n’éprouve pas de plaisir, les solutions ne lui viennent pas aussi facilement.

  1. Tout devient ardu : « C’est toujours moi qui suis pris avec les plus gros problèmes »

Non seulement un employé à 80 % tente d’éviter les problèmes, il semble que toute embûche est amplifiée. C’est comme s’il a perdu ses réflexes de « solutionneur ». La raison est simple. Le cerveau a plus de difficulté à trouver la source d’un problème et il est moins habile qu’auparavant pour le régler. Tout imprévu devient un poids additionnel sur ses épaules au moment même où tout semble lourd à supporter.

  1. L’engagement et la fierté disparaissent : « L’entreprise n’est plus ce qu’elle était. »

C’est difficile de se sentir fier de son travail lorsque tout cela se produit dans son environnement de travail. Son engagement envers l’avenir de l’entreprise est bien loin du niveau auquel il a été ou qu’il devrait être. 

Les entrepreneurs et les patrons qui croient qu’un employé qui ne fonctionne qu’à 80 % n’a pas d’impact sur les profits devraient rapidement se débarrasser de cette croyance malsaine, car les impacts financiers à court et à long terme sont très élevés. 

L’état d’esprit au travail est transporté à la maison

L’état d’esprit au travail affecte la qualité de vie familiale et vice-versa.

Un employé heureux au travail vit l’esprit tranquille. Il apporte celui-ci à la maison chaque jour. Il provoque un impact sur son ambiance familiale. Celle-ci permet à l’employé de bien se reposer le soir, d’avoir du temps de qualité en famille. Le lendemain, il arrive au travail frais et dispos et il a hâte de jouer son rôle.

À l’opposé, la personne qui vit des difficultés personnelles peine souvent à donner un rendement convenable. 

Il y va de l’intérêt économique de la compagnie de comprendre et d’accepter de jouer un rôle actif dans cet équilibre travail/famille. La clé est d’adopter la bonne attitude face à une situation personnelle de l’employé. La compassion et la flexibilité deviennent des alliés pour trouver ensemble une solution.

À vous d’inventer votre recette d’équilibre travail/famille

Chaque PME possède ses particularités face à l’équilibre travail/famille. Plutôt que de voir cela comme quelque chose de contraignant, voyez cela comme une opportunité. Vous contrôlez déjà beaucoup d’éléments pour développer une solution spécifique à votre PME.

L’entreprise détient 100 % de contrôle sur les éléments suivants :

  • L’horaire de travail et le nombre d’heures travaillées par semaine
  • Les privilèges qu’elle peut accorder à un employé dans le besoin
  • Le climat de travail de chaque employé
  • Le sentiment d’être écouté
  • L’esprit d’équipe et l’absence de cliques
  • Le sentiment de l’importance du rôle à jouer de chaque employé
  • La participation de l’employé dans l’utilisation de sa créativité, son jugement, sa prise d’initiative, son ambition, etc.)
  • Les façons de faire propres à chaque employé

Toutes les mesures prises par votre PME, concernant chacun de ces éléments, affectent comment l’employé se sent lorsqu’il retourne à la maison après une journée au travail. Il est donc crucial de reconnaitre que les deux environnements sont interreliés et interdépendants. L’un affecte l’autre.

En utilisant des outils, de la créativité, du partage de responsabilités et un changement dans les attitudes des gens, de grandes portes s’ouvrent pour trouver des solutions où tous sont gagnants. 

Ce qui est impensable auparavant devient réalisable.

Ce qui est une perception d’obstacles devient une source de solutions.

Ce qui est considéré comme farfelu devient soudainement un outil de croissance.

Ce qui semble un fardeau devient un outil qui allège le travail de tous.

Mais au-delà de récupérer le 20 % de productivité perdue par tous ces éléments, l’entreprise peut embrasser l’équilibre et en faire un pilier de croissance. Elle peut faire en sorte que ce qu’elle offre augmente la rétention du personnel, attire les candidats de qualité, rend la décision de former les employés encore plus rentables que jamais, nourrit l’esprit d’équipe et la complicité envers le projet d’affaires.

Oui, il est possible de transformer l’équilibre travail/famille en outil pour rendre votre vie d’entrepreneur encore beaucoup plus agréable.

L’équilibre, ce n’est pas seulement l’affaire du patron

Ce sont les employés qui doivent trouver des solutions et assumer une grande part de la responsabilité de la gestion des mesures « équilibre travail/famille ».

C’est aux employés d’accepter que vous ayez des préoccupations face à l’équilibre travail/famille et de répondre à chacune d’elles. 

C’est aux employés de comprendre les risques pour l’entreprise, de reconnaitre qu’il y a des pièges, d’identifier les embûches et d’en parler ouvertement.

C’est aux employés de penser à un plan B si une ou plusieurs mesures ne fonctionnent pas pour un ou quelques employés.

C’est aux employés d’accepter que toute mesure puisse leur être retirée face à un imprévu ou une situation particulière.

C’est aux employés de veiller à ce que les mesures apportent des économies opérationnelles.

C’est aux employés de s’assurer que les mesures favorisent la croissance.

Débuter par une réflexion générale

La première étape est de faire une réflexion sur ce que vous voyez comme enjeu. Listez vos préoccupations. Certaines peuvent être très précises et d’autres très générales. Vous n’avez pas à trouver des réponses.

Ayez une rencontre avec vos employés et montrez votre intérêt. Créez de l’ouverture en leur disant que vous êtes prêts à regarder les alternatives. Osez leur parler de vos préoccupations. Mais osez également leur dire que vous aimeriez que ce soit eux qui trouvent des solutions. Cherchez à créer la détente, à faire en sorte que les gens éprouvent du plaisir à aborder ce sujet. De toute façon, il risque d’y avoir plusieurs rencontres avant d’arriver avec un plan de match.

Le dialogue qui découle de ces échanges est très bénéfique pour vous, pour les employés, pour le climat de travail, pour l’entreprise. C’est également très formateur et rassembleur

Questions :

Quels sont les enjeux ou défis qui vous paraissent les plus importants concernant l’équilibre travail/famille?
Quels sont certains des premiers bénéfices à retirer pour une PME en matière d’équilibre travail/famille ?

Join our newsletter

Volutpat vel turpis nulla lorem sed semper. Aliquam sagittis sem libero viverra vehicula nullam ut nisl.

Joignez le Club des entreprises de cœur,
C’est GRATUIT!

• AUGMENTEZ votre nombre de CLIENTS entrepreneurs.
Recevez du contenu MARKETING GRATUIT.
Adoptez une APPROCHE ADAPTÉE à tous les styles de personnalités.
• SOYEZ LE PREMIER à présenter des solutions d’affaires pratiques pour FACILITER la vie quotidienne des entrepreneurs.

* indique requis